Aumônerie des Hôpitaux

01 mars 2018

Nourrir notre espérance

« Car nous avons été sauvés mais c'est une espérance. Or, voir ce qu'on espère n'est plus espérer ; ce que l'on voit, comment l'espérer encore ? Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec persévérance ». Romains 8.24.
Voici un des passages proposés pour la semaine de l'unité de janvier dernier. Ce verset m'a interpellée car je me suis demandé si notre foi pouvait vivre et s'épanouir sans voir véritablement.
N'avons-nous pas besoin de signes pour nourrir notre espérance à l'image du peuple juif qui comprend à travers les victoires de l'histoire la présence indéfectible de Dieu à ses côtés ? Une foi sans signe n'est-elle pas amenée à se dessécher voire se perdre dans ses propres représentations ou son imaginaire ?
Et d'ailleurs, notre espérance ne s'ancre t-elle pas en ce signe ultime et unique, la venue du Christ et sa présence en chacun de nous ?

Des signes au quotidien

À l'hôpital, la venue du visiteur ou de l'aumônier auprès de la personne souffrante est souvent accueillie par cette dernière comme un signe : celui d'une fraternité, d'une humanité et d'une joie toujours possibles par-delà les épreuves du moment.
Je ne pense pas croire aux signes qui seraient occultes ou divinatoires, mais je pense que mon espérance a besoin de signes concrets et fraternels : une main tendue, un sourire bienveillant ou bien un trait de lumière qui réchauffent mon corps et mon cœur.
Je vous souhaite de découvrir autant de signes essentiels pour chacun de vos chemins.

Cécile PLAÂ

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