Dossier Parole protestante en Basse Normandie

Bénin : le CIPCRE

11 janvier 2017

Directeur général du Cercle International pour la Promotion de la Création, le pasteur Jean-Blaise Kenmogne est intervenu  dans le cadre de la session pour animer un travail thématique et témoigner de son expérience.

Années 90. Un groupe d'amis africains composé de pasteurs, de prêtres, de médecins, de leaders paysans, de pédagogues, d’ingénieurs agronomes, de sociologues, de politologues et d’économistes s’interroge : quelles contributions apporter à la résolution de phénomènes tels que la dégradation de l’environnement, la croissance sans développement, la dignité humaine piétinée ? Dès le départ, les travaux de ce groupe sont sous-tendus par deux nécessités : témoigner autrement de l’Evangile et donner aux réflexions théologiques un socle pratique. C’est ainsi que naît en avril 1991 à Bafoussam (Cameroun), sous l’impulsion du pasteur Jean-Blaise Kenmogne,  le Cercle International pour la Promotion de la Création, ONG d’obédience chrétienne et de droit camerounais. Abordant son travail dans la perspective d’une écologie globale, le CIPCRE considère que les dimensions environnementales, politiques, économiques et socioculturelles de la vie humaine doivent être nourries de la sève spirituelle de la foi en Dieu et de l’ouverture à l’esprit de l’Evangile. 

Depuis sa création, le CIPCRE a participé à des rencontres internationales, organisé des colloques, soutenu des dizaines de projets dont l’impact touche le rendement piscicole, l’élevage des moutons, le développement de l’hygiène et de la médecine naturelle, l’accroissement du revenu des groupes, l’alphabétisation des artisans récupérateurs, la fabrique de compost à partir des ordures. Il promeut la promotion de la justice, de la paix et des droits des citoyens, lutte contre la corruption, s’engage pour l’égalité hommes/femmes, contre les violences sexuelles, dans la lutte pour la défense des droits des homosexuels. 

Le CIPCRE comporte deux bureaux nationaux à Porto-Novo (Bénin) et à Bafoussam (Cameroun). Il public un journal « Ecovox ». Dans un bureau de liaison à Bamenda (Cameroun anglophone) se répartissent les 40 personnes de l’équipe CIPCRE, 26 hommes et 14 femmes.

www.cipcre.org

Eric Trocmé

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