Billet

C'est les vacances !

01 juillet 2019

Vite, on n'a pas beaucoup de temps, une semaine, peut-être deux ...

Isabelle Rolland
©DR

 

Il faut en profiter un max ! On fait les valises et on part au soleil. Ah, la plage de sable fin, le farniente et les mojitos au bord de la mer ! Rien de tel pour se requinquer après une année de dur labeur ! Ou peut-être une croisière sur un paquebot géant, un raid dans le Sud-Sahara en 4 x 4 ? Ou peut-être qu'on pourrait faire le Pérou, l'Australie, la Thaïlande ?

Pression touristique

Oui, le tourisme est une activité très importante pour tous ceux qui en ont les moyens, bien sûr, et aussi une source de revenus non négligeable pour les sites qui accueillent. Mais, au-delà de cela, l'empreinte écologique, les comportements abusifs, la concentration de touristes dans le temps et dans l'espace portent atteinte aux patrimoines visités et mettent sous pression les populations locales, comme c'est le cas par exemple pour Venise, Angkor, Barcelone et même, dans notre région, l'île de Porquerolles : tous les étés, l'eau potable y est acheminée par bateau afin de faire face à l'afflux de touristes toujours plus nombreux !

Le chemin

Nuisances environnementales, rues saturées, embouteillages, mais aussi crise de l'immobilier avec l'explosion des meublés touristiques, par ailleurs inoccupés le reste de l'année… la liste est longue des inconvénients en regard des agissements égoïstes et inconséquents qui se multiplient. Alors, si on changeait notre « égo-tourisme » en « éco-tourisme », moins loin, moins consommateur, plus humain sur le plan des rapports sociétaux et des chocs culturels ? Un tourisme de lent voyageur, privilégiant le chemin plutôt que la destination ?

Isabelle Rolland,
Conseillère régionale
Directrice régionale - Échanges

 

 

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