L’apôtre Paul était-il misogyne ?
Certes, il a écrit aux habitants de Corinthe : que les femmes se taisent dans les assemblées. Mais, si Paul a repris cet enseignement traditionnel, qui ne va pas bien dans l’esprit de liberté du christianisme naissant, c’est parce que certains groupes propageaient une « liberté » qui suscitait le scandale.
L’apôtre Paul voulait que l’on considère le jeune christianisme comme une religion respectable. D’autant plus que les persécutions commençaient à pointer leur nez : on accusait les chrétiens d’athéisme, de débauche, de noyer des enfants, etc.
Il y a d’ailleurs d’autres exemples où l’apôtre soutient l’égalité de considération entre hommes et femmes ; bien entendu pendant des siècles, les hommes n’ont retenu que ce qui les arrangeait !
Y avait-il une relation intime entre Jésus et Marie-Madeleine ?
Beaucoup de légendes et mythes ont été racontées sur Marie-Madeleine. Elle aurait été l’épouse de Jésus, aurait été persécutée et jetée dans une barque sans voile ni rames, puis aurait vécu jusqu’à sa mort, trente-trois ans plus tard, dans la grotte de la Sainte-Baume, près de la ville de Saint-Maximin en Provence où, à demi-nue, elle lisait l’Évangile en contemplant une fiole de parfum !
Le personnage de Marie-Madeleine a été composé à partir de quatre femmes différentes mentionnées dans les Évangiles, Marie « de Magdala », Marie « dont on parlera toujours » (la femme qui a versé un parfum de grand prix sur la tête de Jésus la veille de son arrestation), Marie, sœur de Marthe et de Lazare, et la « pécheresse anonyme » (Luc parle d’une femme pécheresse qui, chez le pharisien appelé Simon, verse elle aussi des larmes puis du parfum sur les pieds de Jésus, à la grande réprobation du pharisien).
* Extrait du livre Une bonne Foi pour toutes !!! de Gilles Carbonell, La Barre Franche
