La franc-maçonnerie ?
Persécutée pendant la Seconde Guerre mondiale par le nazisme, mise au ban de l’Église catholique romaine, la franc-maçonnerie continue à véhiculer une foule d’interrogations, souvent à ses dépens. Or, elle se présente comme une alliance universelle ayant pour but : la fraternité de tous les hommes, le perfectionnement de l’être humain et le progrès de l’humanité.
Une liberté de pensée Le travail effectué en franc-maçonnerie, fondé sur l’élévation initiatique, humaine et spirituelle de ses adhérents, par la voie de la libre interprétation de symboles et le développement de la fraternité, garantit à chacun de ses membres une complète liberté de pensée et de conviction et n’admet aucune discrimination entre les hommes. |
Le travail maçonnique s’effectue en loges, dans lesquelles les francs-maçons s’abstiennent de toute polémique stérile, en particulier dans les domaines politique et religieux.
La méthode symbolique est une voie personnelle, même s’il va de soi que le franc-maçon reconnaît que de nombreux symboles maçonniques sont communs à la Loge et aux religions, en particulier le judéo-christianisme. Mais la franc-maçonnerie est avant tout une méthode de travail. Elle n’est pas une religion parce qu’elle n’a pas de doctrine de Salut et elle n’est certainement pas une secte parce que s’il est difficile d’y rentrer, et que cela prend du temps, il est très facile d’en sortir ; ce qui est l’antithèse même de la secte…
Une méditation personnelle
Le franc-maçon utilise une méthode – maçonnique – pour chercher une réponse aux questions essentielles, comme par exemple la différence entre le bien et le mal, qu’est-ce que je fais sur cette terre ? La représentation visuelle et matérielle des symboles se prête fort bien à une méditation personnelle et collective. C’est ce que le rituel met en œuvre. |
|
Cela implique de créer des liens entre personnes d’opinions différentes qui, en d’autres circonstances, ne se seraient sans doute jamais rencontrées.
Le travail du franc-maçon se perpétue donc hors du temple où il est allé « recharger ses batteries », un peu comme le chrétien, que je suis, qui va à l’église le dimanche pour y retrouver une fraternité, des rituels et un message qui lui permettront de vivre positivement la semaine qui s’ouvre.