Billet

La mainmise

08 novembre 2017

Sommes-nous sous influence ?

Nous sortons (enfin, on l’espère) d’une longue période de sollicitation électorale au cours de laquelle nous nous sommes souvent posé cette question… sans pour autant lui trouver une réponse. Ce qui veut dire que le doute subsiste quant à savoir si

Sommes-nous sous influence ?

Nous sortons (enfin, on l’espère) d’une longue période de sollicitation électorale au cours de laquelle nous nous sommes souvent posé cette question… sans pour autant lui trouver une réponse. Ce qui veut dire que le doute subsiste quant à savoir si nous avons été sous l’ascendant de quelque candidat(e) en mal de reconnaissance… politique, à moins qu’elle ne soit tout simplement qu’affective ! Nous sommes bien placés, nous les parpaillots, pour savoir que ceux qui nous dénigrent, fussent-ils des adeptes de l’obscurantisme, aiment a minima nous faire le reproche de notre dévotion, terme qu’ils assimilent aisément à l’aveuglement, voire au sectarisme pour ne pas dire à l’intolérance (ah bon ?). Nous serions donc sous la mainmise de je ne sais quoi, pour ne pas dire de je ne sais qui. Trop fastoche comme raisonnement allez-vous me dire ? Peut-être… et même sûrement !

D. Schoenenberger

Pourtant si nous continuons à nous réunir, à nous rassembler pour méditer sur notre « bréviaire » et aussi sur nous-même, c’est bien que nous n’avons pas la conscience tranquille !Bon sang mais c’est bien sûr : nous sommes incapables d’assumer ce que sera notre avenir, notre devenir… sans en référer à une autorité imaginaire qui guiderait nos pas. Tu parles !

Et bien, je vous dis clairement et sans ambiguïté que je n’ai pas l’intention de me laisser engourdir par ce genre de déduction, et je sais d’ailleurs qu’il en est de même pour chacun de vous. La preuve ? Vous lisez ce journal… et qui plus est, vous n’avez pas interrompu la lecture de ce billet : c’est donc que vous êtes irénique sans être sous quelque mainmise, bien sûr, cela va de soi.

Et puis, n’oublions pas de rappeler qu’il n’y a aucun intermédiaire entre Dieu et nous puisqu’il s’est fait homme à travers ce Nazaréen, ce Jésus adepte invétéré de la rencontre d’égal à égal, sans soumission, sans exclu, sans laissé pour compte : en toute liberté, non merci !

Wapiti.

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