Édito

Le climatosceptique existe toujours

30 septembre 2019

En ce mois d’octobre, les Églises chrétiennes vont célébrer la Création. On pense alors à réchauffement climatique, écologie, environnement... les mots ne manquent pas pour désigner la crise climatique qui se joue actuellement.

 

Pourtant, certaines personnes remettent en question le réchauffement de la planète. Aujourd’hui, les climatosceptiques se font plus rares mais lorsque l’on sait que l’un d’eux n’est autre que l’homme le plus puissant de la planète, on est en droit de s’inquiéter. Mais qui sont-ils et sur quoi se basent-ils ? Ce sont des personnes souvent issues de la sphère intellectuelle conservatrice. Selon eux, les fondements scientifiques qui établissent la responsabilité humaine sur l’impact environnemental sont trop fragiles pour être absolus. Ils appuient leur théorie sur le fait qu’il n’y a, à ce jour, aucun consensus réel de la part des scientifiques pour affirmer que l’Homme est au centre de la dégradation environnementale et des changements climatiques actuels et futurs. Ils relativisent l’influence du CO2 sur la température du globe, mettant en avant le fait que la planète aurait souvent connu, au cours de son histoire, une situation semblable à celle d’aujourd’hui. Ils condamnent enfin une psychose planétaire injustifiée. Certes, il y a encore du travail du côté de la recherche pour confirmer définitivement la responsabilité humaine dans le phénomène de la perturbation climatique. Néanmoins, aujourd’hui, une grande majorité de scientifiques affirment être à 90 % certains de cette responsabilité.

Élisabeth Renaud

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