Le veuvage : vivre malgré tout

01 novembre 2018

Si l’Église est présente au moment du deuil avec l’organisation du culte d’action de grâces, et parfois appelée pour des accompagnements de fin de vie, elle est moins naturellement sollicitée pour l’accompagnement des veufs et veuves.

Cela peut paraître normal de prime abord : ces personnes sont vivantes, elles peuvent demander elles-mêmes le soutien dont elles ont besoin. Dans cette perspective, il n’y a pas de démarche particulière à effectuer.

Pourtant, à force de taire cette situation particulière – construire sur de nouvelles bases ce qui avait été construit à deux –, nous finissons par l’occulter.

Cependant, pour ces personnes, des situations existent, qui prêtent autant à sourire qu’elles font souffrir, comme ce retour de point sur le permis de conduire du défunt annoncé par la préfecture. On mesure alors que la présence/absence de l’autre se joue alors dans les détails du quotidien.

Bien sûr, il y a autant de manières de vivre cette situation que de personnes : hommes ou femmes, jeunes et moins jeunes, mort accidentelle ou après maladie… Nous ne pouvons prétendre en quelques pages à l’exhaustivité. Mais renoncer devant l’ampleur aurait été encore une fois en occulter la réalité. Ce dossier se veut simplement l’éclairage d’une partie de la vie de nos proches.

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