Évangélisation

Moissonner et s’engager

01 mai 2017

Depuis que nous avons emménagé à Pontivy, nous nous rendons compte de la pertinence des propos de Jésus : La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Demander au Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer plus d’ouvriers pour rentrer sa récolte (Luc 10.2). 

Régulièrement nous avons des discussions avec des personnes diverses : jeunes professionnels, femmes au foyer, enseignants, retraités, croyants ou athées. Malgré notre accent américain, nous parvenons à aborder des questions profondes de la vie qui débouchent généralement sur l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Tous n’acceptent pas cette bonne nouvelle, mais l’intérêt qu’ils ont à écouter, à découvrir ce Dieu et à en parler, est impressionnant.

Là où vous habitez, la moisson est abondante aussi. Le problème aujourd’hui dans nos Églises n’est pas celui du manque d’argent, d’outils, ou de ressources. Il se situe dans cette préoccupation de Jésus : l’absence d’ouvriers pour rentrer la moisson. Où sont les gens qui veulent s’engager comme moissonneurs ? Ce n’est pas que le travail des professionnels (pasteurs) et dans une certaine mesure des membres du Conseil presbytéral. Devenir moissonneur pour le Seigneur n’est pas exclusif, il est même inclusif, en ceci qu’il requiert toutes les forces vives de l’Église. C’est cette moisson qui permet le renouvellement de l’Église. Sans l’évangélisation, l’Église est appelée à disparaître.

Luc lance un double appel. Un appel à s’engager comme moissonneur pour celles et ceux qui hésitent encore, et un appel à prier pour que le Seigneur suscite des ouvriers pour sa moisson. Les deux appels focalisent nos actes et nos cœurs vers la moisson pour la gloire de Dieu et son royaume.

Jésus nous invite à le rejoindre, Jésus nous appelle à le suivre, car la moisson est prête. Et nous alors, où en sommes-nous ?

Matthew Riley

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