Mouvement des pasteurs

01 septembre 2017

Les arrivées

Bienvenue à Saint-Nazaire

  

Voici le troisième pasteur issu des Équipes pastorales de l’Est que vous accueillez dans votre région. Cette expérience, vécue huit ans avec enthousiasme, voulait aider des petites Églises locales à devenir des Églises de témoins. Éric Perrier de mon nom, j’arrive avec Yède, une danoise. Infirmière de profession, elle a été ces dernières années accueillante familiale thérapeutique, me mêlant quelque peu à l’aventure. Nos deux fils, étudiants, ont déjà pris leur envol.

Éric Perrier


Choisir la vie à Blois

De belles rencontres, vécues entre Paris et Montpellier, m’ont guidée vers le ministère pastoral ! Théologiquement et humainement, la rencontre me semble essentielle pour ne pas tomber dans des systèmes mortifères. Figer l’image de Dieu ou de l’autre, quel malheur ! Le face-à-face avec Dieu, mais également le lien avec les autres, m’ont permis d’exister, de « choisir la vie ». J’ai eu la grâce de grandir dans une famille où Dieu ne signifiait pas la même chose pour tous. Cette diversité m’a appris à vivre dans une foi envers Jésus-Christ, ouverte sur le monde, avec bienveillance et exigence. Me confronter à d’autres points de vue, donne du poids à mon identité chrétienne !

Agnès Thilakarathine 

 

 


Nicolas Geoffroy, proposant à Melle-Celles

 

Après avoir grandi à Marseille dans l’Ardèche, Nicolas Geoffroy a suivi des études à Sciences Po Strasbourg. Une année de bénévolat à la rencontre des agriculteurs d’Allemagne, d’Italie et de France a bouleversé son orientation professionnelle. C’est à la lecture du livre « Le Cercle littéraire des amateurs d’éplucheurs de patates » que l’évidence de changer de voie m’est apparue, confie-t-il. Équivalences à l’appui, il a pu intégrer l’Institut de théologie à Strasbourg. Il vient de passer l’année à Poitiers en tant que stagiaire. Aujourd’hui, l’Église de Melle-Celles l’accueille pour deux années de proposanat. Intéressé par la question de la jeunesse, Nicolas est en train de passer le Bafa (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Il s’intéresse également aux questions sociétales et environnementales.

Élisabeth Renaud

Les départs en retraite

Des voyages en perspective

Après dix ans au service de l’Église de Royan, je prends ma retraite. Pasteur dans l’ERF depuis 1985 à St-Quentin (02) puis à Vincennes (94), j’ai commencé mon ministère en 1978 dans l’Église épiscopale aux USA. Arrivé en France pour mon mariage avec Christel en 1981, j’ai servi l’Église anglicane à Chantilly (60) à temps partiel en poursuivant un projet de recherche sur le théologien Paul Tillich.

J’habite toujours dans la région, où je vais m’imposer au moins une année de repos et de retrait, afin de renouveler mes forces et de prendre le temps de m’ouvrir à de nouvelles perspectives avec mon épouse. Nous souhaitons tous deux voyager, en particulier pour passer plus de temps auprès de nos enfants et petits-enfants en Irlande et aux USA.

Douglas Nelson

 

 

 


Une prise de conscience

 

Partir à la retraite procède pour moi de la prise de conscience que je n’ai plus la même énergie, la même créativité, pour tirer toute l’activité d’une communauté protestante en mouvement et qu’il était sage d’être remplacé.

C’est aussi aspirer à redevenir un paroissien moyen et retrouver plus de liberté personnelle dans mes choix et mes engagements ; me préparer tranquillement à la mort en prenant conscience que mon travail à l’avancement du Règne de Dieu et les ans passant, me conduiront nécessairement à ce face à face avec « Celui qui a tant aimé le monde » et qui m’a appelé à le servir, en moins de temps que je n’ai vécu au service de l’Église. Je compte sur sa grâce pour qu’Il me reçoive parmi les siens.

Au fond de moi je remercie l’Église d’avoir reconnu mon appel à servir l’Évangile. Je confie l’Église dans ma prière, ses Synodes, ses membres, ses servantes et ses serviteurs à Celui qui nous aime et qui nous a délivrés de tous nos péchés par son sang, à Lui soit la gloire.

François Anglade


Andras Kutasi : un nouveau départ

 

C’est en 1985 qu’Andras Kutasi quitte son pays natal, la Hongrie, sa famille et sa première paroisse pour la France. Il rejoint Élisabeth, sa future épouse. Après un retour sur les bancs de l’école à l’Institut de théologie de Paris, ses ministères le conduiront notamment au Vésinet, à Sens, puis à Blois. Au cours de ces années passées, que de visages fixés, d’âmes à réconforter, que de moments festifs heureux (« Pates bolo », expo Bible) mais aussi, comme tous les serviteurs de l’Éternel, que de déceptions, d’angoisses, de peur de ne pas être au top ! Tout ce long ministère, Élisabeth l’a partagé avec lui. La paroisse de Blois lui souhaite une bonne retraite dans, enfin, leur maison.

Alain Chaumier


 Entrer en retraite, c’est entamer un voyage en terre inconnue…

Outre le besoin de ralentir la marche, de s’extraire du tourbillon professionnel, reste l’envie d’aller vers plus de vie, de découvrir du neuf, de continuer à rencontrer, à partager à vivre la fraternité… C’est de là qu’est venu le projet de venir à Rouillé comme pasteur retraité bénévole, dans cette région où jadis d’autres Alsaciens avaient trouvé une terre de refuge. L’accueil de la paroisse fut chaleureux et nous a aidé à nous faire rapidement une place dans la communauté. Mon accent alsacien et mon origine luthérienne ne semblaient pas être un frein pour cheminer ensemble et tenter de nouvelles expériences. Alors que je m’apprête à repartir en Alsace, je veux dire ma reconnaissance pour cette étape enrichissante qui nous a aidés à entrevoir la retraite comme une opportunité pour faire de notre chemin de foi une aventure riche en découvertes et en surprises stimulantes et belles.

Gérard Riess

   

 

Les départs

En route vers l’Écosse

 

Après six ans dans le Cognaçais, je deviens pasteur dans l’Église d’Écosse pendant trois ans.

Comment s’est déroulé cet appel ? Avec mon épouse Virginie, nous étions désireux depuis longtemps d’avoir une expérience à l’étranger. Il suffisait donc d’étendre le territoire sur lequel un pasteur peut être appelé à un autre pays européen.

Je connais déjà un certain nombre de différences entre l’EPUdF et l’Église d’Écosse (pays majoritairement protestant), mais je suis persuadé que je vais découvrir beaucoup de choses inattendues…

Rodolphe Kowal


L’Esprit qui nourrit

Voici dix ans que je suis devenue pasteur de notre Église et que j’ai eu le privilège, presque chaque dimanche, de tenter de dire ou de laisser se dire en moi la bonne nouvelle de la Vie toujours renouvelée, de la force de guérison du Christ, de l’amour comme seule source de joie abondante. Deux ans à Tours, et la vie qui vient, deux nouveaux petits-enfants, et qui va, la maladie pointant son museau. Deux ans denses et danse, où de nombreux nouveaux bénévoles se sont engagés. Joie car la paroisse, avec foi, mobilise ses forces, au nom de notre Seigneur, afin de servir durant une année en vacance de pasteur. L’Esprit vient nourrir, inspirer, un temps pour chaque chose sur cette Terre !

Florence Lusetti

 


De la côte sud à la côte nord

 

Je quitte donc la côte sud de la Bretagne pour sa côte nord ! Lorient et Quimper pour Saint-Brieuc et les Côtes d’Armor. Après quinze années dans le Morbihan (en desservant dans un premier temps Vannes et Lorient), c’est avec beaucoup de reconnaissance que nous quittons la ville aux cinq ports en y laissant beaucoup d’amis.

La Bretagne, ça vous gagne ! dit un slogan publicitaire. Nous arrivons sur les côtes de la Manche pour y poursuivre, avec tout le consistoire, notre beau projet d’évangélisation au sein d’une communauté pleine de promesse sous la bénédiction de notre Seigneur.

 Hervé Stücker


Du bocage vendéen à…

Il y a deux ans, l’Église protestante unie du Bocage m’a accueilli en temps que pasteur proposant. Aujourd’hui et depuis le culte de reconnaissance de ministère du 14 mai au Château du Bois-Tiffrais, c’est un pasteur de l’union qu’elle s’apprête à envoyer vers de nouvelles aventures. Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à faire de moi un tel pasteur. La suite ? À l’heure où je vous écris ces lignes, je ne le sais pas encore de façon certaine mais cela ne devrait tarder.

Olivier Delachaux

   

En route vers l’Écosse

 

Après six ans dans le Cognaçais, je deviens pasteur dans l’Église d’Écosse pendant trois ans.

Comment s’est déroulé cet appel ? Avec mon épouse Virginie, nous étions désireux depuis longtemps d’avoir une expérience à l’étranger. Il suffisait donc d’étendre le territoire sur lequel un pasteur peut être appelé à un autre pays européen.

Je connais déjà un certain nombre de différences entre l’EPUdF et l’Église d’Écosse (pays majoritairement protestant), mais je suis persuadé que je vais découvrir beaucoup de choses inattendues…

Rodolphe Kowal

 

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