Édito

Pâques en famille

01 avril 2020

Voilà, c’est fait. La France entre en guerre contre le coronavirus. J’écris cet édito le lendemain de l’intervention du Premier ministre annonçant les mesures drastiques pour lutter contre l’épidémie.

Nos lieux de cultes restent ouverts, mais les rassemblements et cérémonies doivent être reportés. En parlant de lieux de cultes, Édouard Philippe pense certainement aux églises qui pour la plupart sont ouvertes en journée, ce qui n’est pas le cas de nos temples. Mais si les églises restent ouvertes, c’est pour se recueillir personnellement. Messes et cultes sont supprimés jusqu’à nouvel ordre. Et pourtant, d’irréductibles Français s’insurgent contre cette mesure, faisant fi des recommandations au risque de se mettre en danger et surtout de mettre en danger les autres, les plus fragiles, le personnel soignant…
Pourrons-nous célébrer Pâques en fraternité ? Il est fort à parier que non. Ne soyons pas tristes, « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mat 18.20). Fêtons Pâques en famille, en regardant le culte à la télévision, soyons en communion par la prière…
Et puis, tradition oblige, le mois d’avril commence toujours par une farce. Le Protestant de l’Ouest n’a pu résister à en glisser une. À vous de la dénicher. Vous pourrez aussi découvrir l’explication de l’origine de cette coutume en page 30. Enfin, une tentative d’explication, car, comme vous le lirez, l’origine n’est pas si limpide…

Élisabeth Renaud

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