Prédicateurs amateurs !

01 mars 2019

Le 2 février, sur trois sites (Tours, La Rochelle et Rennes), par la magie d’internet, plus de cent prédicateurs ont écouté Laurent Schlumberger et travaillé en groupes pour sortir de la solitude du prédicateur de fond.

Laurent Schlumberger a commencé son intervention du matin en nous proposant ce titre : « Prédicateur amateur », amateur car il doit aimer prêcher bien que ce ne soit pas son métier.
Ils sont là le dimanche matin, quand le pasteur est ailleurs et/ou bientôt de retour, pour annoncer la Bonne nouvelle au culte. La mission du prédicateur amateur ne descend pas du ciel, elle lui est confiée par un conseil presbytéral qui discerne ceux qui savent parler en public et rédiger un message. Ce qu’ils peuvent dire, à partir d’un texte biblique, ce sont les principes théologiques fondateurs de notre Église. Le prédicateur amateur est un témoin, devant l’assemblée dominicale, détendu, confiant, heureux, osant aussi dire ses doutes et ses craintes qui peuvent à un instant donné, rejoindre les doutes et les craintes des auditeurs. Prêcher ce n’est pas faire un cours, ni une exhortation morale, ni une tribune pour régler ses comptes, c’est présenter à une assemblée Jésus-Christ aujourd’hui.
Message, ressourcement, Saint Esprit, actualité, Bonne nouvelle, attente, surprise, authenticité, émotion, être bien, alerter, une envolée de mots pour dire ce qu’est la prédication. Dans l’atelier 4 où je suis resté tout l’après-midi, nous avons fait les travaux pratiques de l’exposé du matin : comment préparer une prédication, comment s’approcher du texte biblique, comment rédiger, comment faire un plan ? Autant d’étapes trop souvent vécues seul·e par chacun d’entre nous et ici partagées. Dans les autres groupes il était question de culte autrement, d’outils -concordance, synopse, commentaires, sites internet…-, de service funèbre, de construction d’une liturgie dont je ne vous dirai rien, n’y étant pas. Mais les prédicateurs amateurs de votre Église sont de vrais pros !


Un des groupes © Patrick Balas

Stéphane Griffiths

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