Que faire de nos peurs ?

01 juin 2018

Éprouver de la peur n’est ni bien ni mal, c’est ce que nous faisons ensuite de cet éprouvé qui est de notre responsabilité.

Classiquement on oppose la peur à l’angoisse. La peur serait déclenchée par un danger réel, extérieur et elle aurait valeur de signal nous permettant de déclencher nos processus de défense. L’angoisse, quant à elle, serait « sans objet », c’est-à-dire sans objet réel de danger, déclenchée par un conflit pulsionnel interne au sujet, danger imaginaire qui peut se projeter sur une situation extérieure banale et ainsi la rendre menaçante pour ce sujet alors qu’un observateur extérieur la jugerait...
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Bruno Mounier
Psychiatre psychanalyste, Lyon

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