Suite du chiffre du mois

01 avril 2018

Pour rire de ce poisson d’avril, cf. l’édito du président du mois de février que nos vous livrons ci-dessous :

La saison des assemblées générales

Février, mars, voilà la saison des assemblées générales annuelles des Églises locales.
Chaque année, on se plaint ici et là d’une faible participation. Et rien n’y fait : avant le culte, après le culte, pendant le culte, avec ou sans repas, avec ou sans thème, chaque année c’est le même couplet, on regrette le manque de jeunes, la seule présence des habitués, le manque de débat, et l’on ressort déçu des assemblées générales annuelles. On finit par se demander s’il n’y a pas une sorte de malédiction sur les assemblées générales. Lorsque tout va bien, peu de membres de l’Église locale participent. Et lorsque l’affluence est forte, c’est soit parce qu’on touche à un bâtiment, soit parce que tout va mal ou qu’un conflit sommeille.
Peut-on changer quelque chose à cela ? Mon expérience pastorale m’invite à répondre Non ! Je pense avoir organisé près d’une trentaine d’assemblées générales d’Églises locales et tout essayé avec les différents Conseils presbytéraux que j’ai connus.
L’assemblée générale est un « incontournable » de notre calendrier annuel. Obligation légale, instance de contrôle du Conseil presbytéral, l’assemblée générale doit se tenir. Elle entend le rapport moral présidentiel et le bilan des activités de l’année écoulée. Parfois, elle se manifeste pour orienter les choix à venir. Mais finalement, nous le savons bien, l’essentiel de la vie de l’Église n’est pas là. Je plaide pour que nous n’attendions pas trop des assemblées générales. Faisons le maximum pour en faire des moments conviviaux. Mais ne perdons pas trop de temps à nous lamenter sur le manque d’investissements de nos membres. Concentrons nos efforts sur l’accueil, l’évangélisation, la formation théologique de nos membres, la lecture communautaire de la Bible, la diaconie, la présence au cœur de la ville et les grandes fêtes d’Église etc. C’est là que le Seigneur nous attend d’abord pour annoncer l’Évangile ! Cela dit, je souhaite à tous de bonnes assemblées générales en priant le Seigneur d’inspirer les décisions qui seront prises.

Guillaume de Clermont

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