Billet du Président du Conseil Régional

Vive le synode

09 novembre 2017

Notre Eglise est organisée afin que le cœur du réacteur soit la contribution de tous les membres d’églises et non une autorité hiérarchique.

Ensuite, l’institution institue afin que chaque instrument trouve sa place le plus harmonieusement possible. Nos deux piliers sont le presbytérien et le synodal. En ce mois de novembre, le presbytérien envoie au synodal une délégation. Elle sera particulièrement mise à contribution avec une question autour du point fort et du point faible de son église locale. En effet, nous avons à relever un défi : de quelle manière faire retentir l’Évangile ? La question est éternelle. Pour autant, au début de ce 21e siècle, elle recèle un caractère particulier car les évolutions sociétales prennent le TGV. Nous sommes appelés à ne pas rester sur le quai de la gare ne trouvant pas les mots et les formes de dire l’Évangile aujourd’hui. Ce synode ne veut pas se cacher derrière son petit doigt :  nous sommes confrontés à la difficulté de trouver des manières luthériennes-réformées d’annoncer l’Évangile. En même temps, ce synode veut poser un regard d’espérance volontaire :  beaucoup de communautés, de pasteurs, des services de l’Union proposent, innovent, soumettent de nouvelles formes de rencontres, de partages. Pudeur protestante oblige, ils le cachent souvent dans leurs poches, avec un mouchoir par-dessus. L’échelon synodal va nous faire sortir notre mouchoir. Pour prendre une autre image, ce synode sera comme un repas de paroisse, chaque délégué apportera un plat et repartira avec un autre. Pour alimenter la réflexion, un questionnaire, consultable sur le site régional, a été élaboré. Mais en fait, ce sujet se nourrit de la réflexion, des questions, des idées, des points de vue de chaque membre de l’Église. À vos fourneaux, n’hésitez pas à discuter avec votre délégué synodal et lui faire partager vos convictions sur le thème : quels sont les défis d’aujourd’hui et de demain pour notre Église, comment y répondre !  Mince alors, il faut commencer par trouver l’identité de vos délégués, en dehors du pasteur. C’est un bon début de partage : mieux se connaitre et être communauté.

Alain Pelissier,
Président du Conseil Régional.

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