Être aumônier auprès des sportifs
Faire partie de l’équipe des aumôniers présents aux jeux Olympiques cet été témoigne de l’appel à vivre pleinement la Bonne Nouvelle de l’Évangile dans le monde.
L’Église est le lieu où la foi et la vie sont liées, s’enrichissent l’une et l’autre, s’influencent mutuellement et se nourrissent. Pour prendre sens, il lui faut être présence dans le temps et en tous lieux. Car Dieu est un dieu vivant qui est venu nous rejoindre dans le monde en envoyant son Fils, nous ouvrant à une foi libre. Cette liberté nous invite au service de l’amour de Dieu pour le monde. Il nous engage et nous appelle à prendre part à toutes les dimensions de la vie.
Or, souvent, on a un choix à faire, comme si l’Église était une activité de plus : sport ou Église, il faut choisir. Mais pourquoi ne pas concilier les deux ?
On retrouve dans le sport une demande bien présente à laquelle il nous faut être sensibles et répondre, aujourd’hui, en tant qu’Église.
Aussi, en plus des diverses dimensions que cela ouvre, que ce soit celle de l’interreligieux ou de l’œcuménisme par exemple, l’enjeu est avant tout d’offrir un espace d’écoute, d’échanges et de paroles, un espace où chacun se sent libre et en confiance pour être accueilli et vivre sa foi.
Quoi qu’il en soit, sans aucun doute, cette aventure brosse une palette de dimensions, là où Dieu se trouve et se retrouve.
Il ne suffit pas simplement d’en parler, mais d’agir, car c’est parce que nous croyons que nous agissons. C’est parce que la grâce de Dieu s’étend à toutes et à tous, partout, qu’il est important d’être là où il nous appelle. Cette expérience nous rappelle aussi que la Bonne Nouvelle de l’Évangile peut être annoncée partout et ce même auprès des sportifs.
